lundi 9 août 2010

Dependance Day

Bordeaux – 4 Juillet 2009


Il est 21h quand nous partons de la maison. En cette fin Juillet, il fait encore chaud à cette heure là et les vitres de la voiture sont entr’ouvertes, pas besoin de mettre la clim en route. 45 minutes plus tard nous arrivons à la Villa, Club Libertin niché au cœur du Médoc, où nous avons nos habitudes. L’inauguration du 21 Mars est loin, très loin et nous avons fait beaucoup de chemin depuis.

Il y a deux jours, la cérémonie du Collier a eu lieu à la maison, sans témoins car nous n’en avons pas besoin. Ce Don de l’un à l’autre ne regarde que nous.

Les règles que nous étions fixées ont évoluées et il n’y plus aujourd’hui qu’une limite dans nos relations plurielles, la pénétration. Nous sommes ce qu’on appelle des «mélangistes». Pourquoi cet interdit… Tout simplement parce que ne voyons rien d’excitant à la pénétration hors de notre couple et que nous préférons garder cet acte pour nous seuls. Il se peut que ça arrive un jour, parce que cela nous semblera une évidence à ce moment là, avec ces personnes là.

Nous arrivons en vue du portail d’entrée du Club, et allons nous garer à l’intérieur. Beaucoup de voitures dont certaines connues laissent présager une bonne soirée. Nous récupérons quelques affaires dans le coffre et allons sonner. Salutations d’usage au Maître des lieux que nous avons quitté quelques heures plus tôt, puisque nous étions là la veille au soir, et à Alexandra toujours aussi belle et radieuse. Nous posons nos affaires dans notre casier au vestiaire et allons rejoindre tout le monde dans la grande salle… Beaucoup de monde effectivement, de très belles femmes, dont certaines habillées très sexy, toujours un plaisir pour les yeux. Nous nous asseyons au Bar pour avoir une meilleure vue d’ensemble. Il est encore tôt, mais la piste est déjà animée… j’y remarque une très jolie brune, agrippée à la Pole Dance, en plein show. Son cul est un régal. Dans ce genre de situation c’est toujours la première chose que je remarque chez une femme, son cul… Désolé ça tue un peu le romantisme mais on ne se refait pas. Je ne regarde que rarement les blondes, je n’aime pas les femmes trop minces et un manque de courbes est une fin de non recevoir … On ne sort pas en Club Libertin pour parler philo, bien que ce ne soit pas exclu, et chacun a ses critères.

LN regarde quand à elle un très bel homme, pour une fois avec des cheveux … mais détourne le regard car il est mal accompagné ou plutôt sa femme ne lui plait pas. C’est assez drôle d’ailleurs, quand nous choisissons un couple, elle choisit la Dame et moi le Mr !!! La musique ralentit, on va se faire un petit zouk, mon bassin rivé au sien, on oublie les autres couples qui dansent autour de nous, elle me sourit, la vie est belle, nous resterons seuls ce soir…


Un petit détour par le vestiaire pour récupérer le «petit sac magique», qui est en fait bourré de Sextoys … et nous partons faire un tour dans les coins câlins. Je lui avait promis quelque chose, et je sais qu’elle n’a pas oublié. Je cherche d’endroit idéal pour la gratifier d’une bonne fessée ! Il y a du monde dans le Donjon, nous passons sans nous arrêter et entrons dans la premier alcôve de droite qui est double. Sans rien lui dire je la fais se mettre en appui sur les coudes sur le lit haut, les fesses en arrière et relève sa robe, dévoilant ses fesses … à ce moment là elle comprend ! Ayant ouvert le sac magique, j’y prends un Rosebud, le sien, et après avoir mis un peu de gel dessus, le pose doucement sur sa rosette qu’elle m’offre en écartant ses fesses de ses deux mains. Doucement le Rosebud fait son chemin pour venir orner de la plus belle façon le cul de la Miss. Elle profite de ce plaisir qui envahit son fondement et se tourne en me souriant. Elle sait mon plaisir de la voir ainsi, les fesses ornées, offerte et indécente. Je caresse d’abord doucement l’une puis l’autre, glisse doucement dans le sillon inter fessier jusqu’à son abricot et en remontant lui met une magistrale claque sur la fesse gauche, suivi presque immédiatement de la même sur la droite. Même si elle s’y attendait, elle ne peut s’empêcher de laisser échapper un cri. Deux belles marques roses décorent maintenant son cul, que j’embrasse doucement et tendrement avant de reprendre la distribution … à droite, à gauche, à droite … sans chercher à faire mal, car là n’est pas le but, mais à rester dans une juste mesure entre douleur et plaisir, en alternant claques et caresses de manière irrégulière. Je la sens trembler sur ses jambes tandis que je m’arrête… ma main droite toujours posée sur sa fesse gauche. Elle fait honneur à son Collier, malgré quelques larmes …

Un grand cri, un grand jet, elle jouit en arrosant mes mocassins de ses jus avant de s’écrouler en avant. Le plaisir qui l’a envahi est proportionnel à la rougeur de ses fesses. Je rabat la robe sur son cul, laissant le Rosebud en place dans son anus. C’était bref mais terriblement intense et elle a du mal à se tenir debout tandis que je l’embrasse, tout en caressant doucement son cul à travers le tissu de la robe. Je tire plusieurs feuilles de papier absorbant afin d’éponger un peu ses débordements qui ont laissé une jolie flaque par terre et les mets ensuite dans la poubelle.

Puis je referme le sac magique et l’entraîne par la main vers une autre alcôve plus vaste, celle du fond avec la chaise haute à l’intérieur.


A peine entrés dans l’alcôve je fais asseoir la Miss sur la chaise haute et entreprend de m’occuper un peu de son entrecuisse. Bien au bord de la chaise, l’anus toujours orné du Rosebud, les jambes relevées et écartées, elle a sorti ses seins de la robe et les tient dans ses mains en pinçant ses tétons, elle est d’une indécence rare … elle sait que j’aime la voir comme ça, salope et offerte et elle soutient mon regard tandis que je m’agenouille pour poser ma bouche sur son sexe. D’abord de larges coups de langue sur le bord des grandes lèvres jusqu’à ce que celles ci s’ouvrent comme les pétales d’une fleur, puis sur l’entrée de sa grotte déjà luisante de plaisir en ayant soin d’éviter soigneusement son clitoris, jusqu’à ce qu’il sorte de son capuchon, comme un petit pénis que je vais longuement téter … Elle attend qu’enfin mes lèvres happent ce bouton et ses soupirs en disent longs sur son impatience. Au moment où enfin je passe ma langue sur son clitoris, elle est tellement excitée qu’elle lâche un jet qui m’inonde le visage tandis qu’elle bascule la tête en arrière et jouit doucement, sans un cri, juste le souffle coupé tandis que je mords son clito … Ma chemise est ruinée ! Je me relève et l’embrasse lui faisant goûter ses jus. Elle me sourit, elle est heureuse… Je m’essuie !

Je me suis déshabillé et l’ai assise sur le lit avant d’ôter sa robe , puis ses bas et son porte jarretelles. Je la veux nue, entièrement nue et ne lui laisse que son Collier. Elle est là assise, les jambes repliées et les mains posées en arrière, le sexe ouvert et le Rosebud en bataille, en m’allumant du regard. Je passe derrière elle et caresse ses seins, jouant avec ses tétons percés entre mes doigts, ce qui je le sais va l’emmener encore plus loin dans le désir. Mes mains descendent sur son ventre à la rencontre de son sexe trempé que je caresse des deux mains comme pour le masser, sans que mes doigts ne la pénètrent. J’ai disposé une serviette sous ses fesses et heureusement car je sens ses jus couler presque sans arrêt. A ce moment là je sais qu’elle n’attend qu’une chose, c’est que je la pénètre … mais ce ne sera pas pour tout de suite. Elle glisse une main vers mon sexe, que je lui laisse caresser dans un premier temps, puis une fois qu’elle a pu juger de mon désir j’ôte doucement sa main pour faire naître la frustration. De toutes façons elle sait que dans ces moments là, je suis le seul décideur … et je suis très patient !


Je la fais mettre à quatre pattes, les fesses bien en l’air, pour que je puisse profiter du spectacle de son cul, l’éclat du Rosebud toujours planté dans son cul est un pur ravissement. Je joue un peu avec en lui masturbant l’anus avant de l’enlever doucement pour profiter de sa dilatation. Un doigt puis deux prennent la place du bijou tandis que mon autre main s’occupe de son clitoris et je sens qu’elle ne va pas tarder à atteindre un nouvel orgasme, ses jambes se mettent à trembler légèrement et elle inonde encore une fois mes doigts en hurlant tandis que je lui branle toujours l’anus … Je ne lui laisse pas le temps de redescendre de cet orgasme, j’enlève mes doigts de son cul, me met à genoux derrière elle et pénètre son sexe violement, ce qui lui arrache un cri. Je reste comme ça, sans bouger, mon sexe au fond du sien, le ventre collé à ses fesses en agrippant ses hanches à deux mains pour l’empêcher de bouger. Elle n’attend rien, elle n’est plus là, elle ne dépend que de ce sexe qui la remplit, de ce plaisir qui l’a envahi pour ne plus la quitter et un long orgasme part de ses reins pour exploser dans sa tête … C’est au moment où elle jouit que je commence de lents va et vient, sans brusquerie mais avec beaucoup de force, sans lâcher ses hanches, sans accélérer ni tenir compte de ses orgasmes qui s’enfilent comme des perles … jusqu’au moment où ses jambes vont la lâcher et qu’elle va s’écrouler à plat ventre, le souffle coupé, les limites de ses forces atteintes.

Je me suis allongé à côté d’elle et caresse doucement ses fesses, la laissant profiter pleinement de ce moment. Un homme est à l’entrée de l’alcôve, il doit être là depuis un moment mais sa discrétion a fait que je ne l’avais pas remarqué … Il est seul et je ne tiens pas compte de sa présence. La Miss s’est relevée, à genoux, les yeux mouillés et elle caresse doucement mon sexe toujours en érection. Elle se penche pour m’embrasser et entreprend ensuite un longue fellation, très lente, comme pour me remercier. Ayant encore ses fesses à portée de la main je glisse un doigt dans son anus et suit les mouvements de sa bouche … Je commence à avoir du mal à garder mon calme et elle s’en rend compte. Elle ôte donc sa bouche de mon sexe, attrape un flacon de gel dans notre sac magique et dépose une noisette de gel sur mon gland, en pose un peu sur ses doigts et passe sa main entre ses fesses. Je n’ai pas besoin d’un dessin, je sais ce qu’elle veut et je m’installe bien à plat sur le dos, un coussin sous la tête tandis qu’elle m’enjambe.

Je l’arrête dans son élan pour gober ses tétons un instant et pétrir ses seins devant mon visage, les léchant avec volupté, ce qui a pour effet de les faire pointer outrageusement. Elle laisse glisser son bassin, guide mon sexe et s’empale d’un coup, jusqu'à la garde. Bouche grande ouverte elle pousse un « Ahhh » de contentement tandis qu’elle reste sans bouger, mon sexe au fond de son cul, les yeux hagards, se penche en avant et murmure : « Que c’est bon mon Maître… ». C’est la première fois qu’elle emploie ce mot, car elle sait que je ne l’aime pas trop, mais je pense qu’à ce moment là elle voulait me faire comprendre qu’elle m’appartenait corps et âme. Le lent mouvement de son bassin a bientôt fait place à des mouvements plus rapides, mais trop désordonnés pour moi, je l’ai donc fait relever un peu pour avoir la place de bouger le mien et ai pris le relais, d’abord lentement puis de plus en plus vite, de plus en plus fort … Un premier orgasme très violent dans un hurlement , mais je ne m’arrête pas, je ne ralentis même pas quand son anus se resserre un peu sur mon sexe. Je continue mon pilonnage en lui pétrissant les hanches, en lui mordant les seins, attrapant ses cheveux et basculant sa tête en arrière … Un deuxième orgasme anal la fait hurler, je sens ses jambes trembler, elle devient comme folle, bouge dans tous les sens, ses yeux fixés dans les miens, la bouche ouverte … On dirait que cet orgasme ne s’arrête plus, son anus est tellement ouvert que je ne le sens plus autour de mon sexe, je laisse mon plaisir monter … mes reins sont envahis par une boule de feu et j’explose en hurlant, en ayant soin d’ôter mes mains de son corps pour ne pas lui faire mal. Je la sens encore trembler en même temps avant de basculer dans une semi conscience pendant plusieurs minutes, je suis incapable d’un mot ou d’un geste dans ces moments là.

Le temps s’est encore une fois arrêté …

Je ne sais pas combien de temps s’est écoulé, notre visiteur est encore là, et un couple s’est joint à lui. La Dame est adossée au mur et son Homme la pénètre doucement, elle me sourit quand je lève la tête, visiblement nous l’avons inspirée. A côté de moi ma Reine semble dormir … non, elle a simplement les yeux fermés et redescend lentement de son nuage elle aussi. Elle finit par s’asseoir face à moi, ses mains dans les miennes et murmure : « je t’aime » … C’est un mot rare dans sa bouche et une énorme émotion me submerge, je n’ai pas l’habitude ... même après 24 ans de mariage.


La musique de la grande salle nous rappelle où nous sommes, nous faisons un peu le ménage sur le lit et nous allons prendre une douche. Quand nous revenons dans l’alcôve pour récupérer nos affaires et nous rhabiller, les spectateurs sont partis … Nous rejoignons le Bar les sens encore embrumés par le plaisir. La Miss a de telles valises sous les yeux qu’on peut partir en voyage tout de suite … Je crois que c’est la première fois qu’elle s’est autant lâché en dehors de la maison … Il est 4h30, le Club est quasi désert, il est temps de partir. LN ne verra pas grand chose de la route du retour car elle a dormi tout au long de la route … Le jour se lève quand le portail de la maison s’ouvre et qu’elle se réveille …

La lumière restera encore allumée longtemps après que nous nous soyons couchés…

Texte écrit en Juillet 2009

1 commentaire:

  1. Je suis vraiment à chaque fois étonnée par la manière de jouir de Miss Rosebud... d'un baiser langoureux, de claques sur les fesses... C'est assez formidable de réussir à se laisser aller dans de telles conditions, sans stimulations vraiment "sexuelles", enfin un peu quand même... et autant en une soirée et à chaque fois fontaine... impressionnant !!!

    La complicité de votre couple est vraiment formidable, c'est beau à lire !

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