Bordeaux le 20 /02/2009
J’ai écrit dans un précédent récit :
28/02/2009...Ce n'est pas à proprement parler notre première sortie, mais la seconde. La première fût très houleuse, car beaucoup trop d'interruptions dues à la présence de MDF dans cet autre Club, nous n'y reviendrons pas . C’est dommage car leur jacuzzi est superbe.
Voici donc le récit de cette vraie première qui a bien failli nous dégoûter à jamais de remettre les pieds dans un Club Libertin. L'action se passe à La Chaloupe à Bordeaux.
Nous en parlions depuis plus d’une semaine, et ce Vendredi là a fini par arriver. Nous sommes tous les deux un peu nerveux, on le serait à moins ! Notre fille est partie chez une de ses grand mères et pour nous mettre un peu dans l’ambiance, j’ai demandé à la Miss de ne porter que des bas et un string pour le repas … C’est le genre de choses qui ont le don de me mettre des idées dans la tête, pas vous ? Bref, dîner en amoureux avec vue panoramique sur les seins d’Helen, et au travers de la table en verre de tout le reste !
Passage à la salle de bains pour tous les deux, et séance d’habillage. Elle a choisi un ensemble en Cuir noir, jupe courte, bustier et des cuissardes, somme toute assez sobre la Miss. Un costume bleu foncé et une chemise blanche pour moi, n’étant pas trop au courant du Dress code, il vaut mieux être certain de ne pas rester devant la porte. Nous n’allons pas très loin de chez nous, un petit quart d’heure nous sépare du Club. On entre dans la rue, cherchons le Club, et surprise pas de parking ! Qu’à cela ne tienne, je trouve une place entre deux voitures et me gare. 200 mètres nous séparent de l’entrée, et vu la tenue de la Miss je ne suis pas très tranquille … Je sonne, le portail s’ouvre et nous traversons le jardin pour entrer dans ce qui est vu de l’extérieur une maison comme les autres, après quelques marches une porte s’ouvre et nous entrons dans un petit sas qui sert de vestiaire et de caisse, il est 23h30.
Quelques personnes au Bar, une piste de danse vide, et quelques couples assis sur les banquettes autour, il est tôt et les Bordelais sont connus pour sortir tard. Ca nous arrange car nous allons pouvoir visiter les lieux tranquillement. Je n’avais pas à l’époque de point de comparaison, mais ma première impression n’était pas extraordinaire, aujourd’hui je dirai que le Club était quelconque. Seul bon point un immense jacuzzi, une première pour nous. Nous faisons ensuite le tour des coins câlins… qui aujourd’hui me feraient fuir ! Retour dans la grande salle ou nous asseyons pour attendre un couple avec qui nous avons rendez vous. Nous ne les connaissons pas autrement que par clavier interposé, mais ils nous ont gentiment proposé de nous accompagner pour notre première et c’était une bonne idée. Nous avons une passion en commun, la moto.
Ils arrivent vers 0h30, je les reconnais de suite grâce au descriptif qu’ils m’avaient fait, et je m’approche d’eux pour faire connaissance. Ils s’appellent Sophie et Bernard et ont à peu près notre age. Les discussions vont bon train, quand Sophie propose à la Miss d’aller au jacuzzi, nous les rejoindrons quelques minutes plus tard Bernard et moi. Quand nous arrivons, il y a quelques couples et 2 HS dans les bulles, la Miss et Sophie sont au fond dans un angle, je pose mes affaires sur un porte manteau, et descend non sans mal dans l’eau, car elle est très chaude ! J’ai du mettre au moins 3 minutes pour arriver à m’asseoir dans ce machin …
Je suis assis à coté de la Miss et le jeu des regards qui commence vers nous, me met un peu mal à l’aise, je me déplace donc et me mets en face de ma femme, à genoux entre ses jambes, histoire de lui faire un bisou. Je ne sais pas si c’est la chaleur de l’eau, l’environnement des corps nus ou les seins de ma femme sous mon nez, mais je commence à avoir une érection monumentale ! Je pensais être plus timide que ça … Helen s’en aperçoit au frottement sur sa cuisse et me sourit tout en passant ses bras autour de mon cou, ravie de son petit effet. Je regarde un peu autour de moi, hésite un instant puis passe mes mains sous ses fesses, aidé par la portance de l’eau et l’empale doucement sur moi. Ca ne glisse pas… cette foutue flotte a rincé tous ses jus et il me faut plusieurs minutes pour monter en elle centimètre par centimètre. Au vu de son visage nos voisins ont du comprendre, et un sourire complice de Bernard me rassure. Je ne peux pas bouger beaucoup, par manque de glissant mais aussi par souci de discrétion, ce qui ne serait pas le cas aujourd’hui !!! Ce n’est pas très grave, la Miss se mord les lèvres pour ne pas crier, ses yeux chavirent… elle jouit doucement et je sens la chaleur de sa cyprine descendre le long de mon sexe. Je la garde ainsi dans les bras, toujours empalée jusqu’à la garde pendant quelques minutes, sans bouger … me réservant pour d’autres ébats plus confortables. Je me mets ensuite à côté d’elle adossé au bord carrelé … quelques regards complices vers nous me rassurent, je suis assez fier de moi …
Après rhabillage, retour vers la grande salle où nos femmes vont danser un peu tandis que tels des pachas vautrés nous sirotons un Gin Tonic bien mérité. Il y beaucoup de monde maintenant. Beaucoup d’hommes seuls, beaucoup trop me semble t’il, la plupart en jean (moi qui me faisait du souci pour le Dress Code ! ), et quelques couples. Une femme très mince, pour ne pas dire maigre, avec un ensemble minijupe en Vinyl noir se trémousse dans la cage au dessus de la piste de danse, on a vu mieux côté spectacle, surtout pour quelqu’un comme moi qui aime bien les rondeurs, mais bon … Les regards vont bon train sur nos deux femmes qui dansent, un homme s’approche d’elles, vite remis à sa place par Sophie qui agit en protectrice de mon épouse…
C’est notre première sortie après 25 ans d’absence de ce milieu et elle sait que nous ne voulons pas coquiner avec d’autres, seulement prendre nos marques. Je me régale à regarder Helen danser dans une jupe si courte qui découvre ses bas. A ce moment là je trouvait ça osé ! Aujourd’hui elle danse complètement nue avec un Rosebud dans les fesses … mais pas à toutes les sorties quand même hein !
L’envie de nous nous reprend, et nous décidons d’aller chercher un coin propice à nos ébats. J’avais repéré une petite pièce en angle, sans porte, avec un grand lit et nous y entrons. Je regarde la Miss avant de lentement faire descendre son bustier pour me délecter du regard de ses seins, puis de les téter doucement ce qui lui fait émettre quelques soupirs. Je suis dos à l’entrée et ne voit pas qu’un homme est dans l’embrasure de la porte, je ne le vois que lorsque je me tourne pour passer derrière Helen et défaire les agrafes de son bustier. Je n’en fais pas cas mais ses yeux quand je défais sa jupe et la fait descendre ne me plaisent pas … J’ôte ma chemise tandis que la Miss s’est allongée et à ce moment là, l’homme entre dans la pièce et se plante à 1 mètre de moi, je lui fait signe de ne pas s’approcher plus et m’allonge près de ma femme. 30 secondes plus tard il a de nouveau fait un mètre de plus, n’ayant visiblement pas compris. Je pense que si je le laisse faire il va s’asseoir sur le lit dans un instant… Plutôt que de me mettre en colère je ramasse nos affaires et nous partons, dans le coin câlin d’en face, qui lui a une porte que je ferme derrière nous. Tant pis pour lui, il ne verra rien. Mais il faut tout recommencer, le charme est tombé, mon érection aussi.
De rage sans doute, il viendra, lui et d’autres taper à la porte en demandant s’ils pouvaient participer. Devant l’absence de réponse de notre part, ils ont cessé. Il nous a fallu beaucoup de patience pour arriver à faire le vide…
Quelques câlins et quelques bisous plus tard , beaucoup de bruit se fait entendre, des voix masculines … puis des cris féminins. Une femme est en train de se faire prendre en Trio dans le « box » à côté, mais l’un de ses partenaires n’arrive pas à bander et le fais savoir à qui veut l’entendre… éclats de rire. J’ai un peu de mal à me concentrer et à oublier le tintamarre , mais y arrive quand même avec l’aide de la Miss qui est train de me sucer goulûment pendant que je glisse un doigt dans sa fente et caresse son clitoris qui est devenu gros comme un pois chiche. Il est temps que je m’occupe d’elle avec autre chose que mes doigts et ma bouche. Je la pénètre doucement en missionnaire pour un massage vaginal langoureux. De très lents va et vient , puis calé au fond de son intimité sans bouger pendant un moment, puis de nouveau de très lents va et vient … qu’un premier orgasme vient couronner en lui coupant le souffle, avant qu’elle ne crie.
Je ne me retire pas, reste sans bouger juste mes yeux dans les siens, mon bassin plaqué contre son corps. Elle me fait un petit signe, je ne comprends pas … Le haut des box n’est pas fermé et deux hommes sont en haut les têtes qui dépassent et commentent ! Je leur dit gentiment de se taire. Je me fiche qu’ils regardent, mais je n’ai pas besoin de commentaires … Je me mets alors à genoux, faisant comprendre à Helen que je veux la prendre en levrette, et elle se met à quatre pattes , me permettant de me délecter de son cul, d’abord du regard puis de la langue dans un long anulingus qui la fait jouir encore une fois. Sans la laisser reprendre son souffle je la pénètre immédiatement et je n’ai pas fait 3 allers et retour en elle que j’entends : « Oh ouais vas y ça c’est bon !! » … Je me retourne et là , les mêmes que tout à l’heure ! J’attrape alors un coussin à coté de moi et le leur jette à la figure. Les têtes disparaissent, mais le mal est fait, l’érection est de nouveau à zéro et je suis en colère. La Miss a sans doute un secret car elle arrivera à me faire retrouver ma vigueur et nous arriverons quand même à finir ce que nous avions commencé, mais le cœur n’y est plus et je suis toujours en colère. Une fois rhabillé, je suis allé en parler au patron qui visiblement n’en avait rien a faire …
Nous décidons d’aller nous calmer en retournant au jacuzzi, et nous avons de la chance il est vide. Déshabillage, le 3eme de la soirée, la Miss commence à pester sur les bas à jarretelles, et nous voilà dans l’eau, enlacés comme des amoureux qui se sont rencontrés la veille. Nous sommes seuls, juste bercés par le bruit des bulles. Je l’ai plaqué contre le bord du jacuzzi, ai passé encore une fois mes mains sous ses fesses et lentement mais sûrement j’ai entrepris de faire glisser mon sexe dans le sien. La sensation de ses fesses dans les mains, l’aide de l’eau pour la porter m’ont rapidement fait oublier tout le reste. Ses soupirs se font maintenant entendre au dessus du bruit des bulles, mais un pressentiment me fait tourner la tête. Un homme est là et nous regarde en silence. Je ne l’ai pas entendu arriver et pourtant il a traversé le bassin. Pas un geste de sa part, son regard est doux, j’oublie sa présence et reprend mon activité. Helen ne tarde pas à jouir, les yeux fermés, sans un bruit. Seul le léger tremblement de son corps et la chaleur de ses fluides autour de mon sexe me le feront deviner. Je me laisse aussi aller et éjacule longuement en elle, l’inondant à mon tour de chaleur.
Il n’y a pas 2 minutes que nous avons fini, que tout d’un coup les bulles s’arrêtent, plongeant la pièce dans le silence. Pour peu de temps, car deux couples très bruyants arrivent, visiblement alcoolisés… nous nous regardons et partons. Après un rhabillage laborieux, genre les bas sur la peau humide qui glissent pas et qui énervent quand on n’a pas besoin de ça … nous nous retrouvons assis sur une banquette, il est tard, le Club est quasi vide, nos amis sont partis. Sur la banquette d’à côté une fille en pantalon, si, si … suce avec un manque d’entrain évident un sexe qui semble avoir tendance à s’endormir. Il est temps de rentrer. Il est 4h30.
Une fois rentrés à la maison, nous avons encore longuement profités l’un de l’ autre et la Miss a pu laisser résonner ses cris sans que personne ne se retourne… à part moi pour ne pas me faire péter les tympans.
Texte écrit en Juillet 2009
Moralité :
Nous ne sommes retournés dans ce Club qu'il y a quelques semaines, pourtant il est à 15 minutes de chez nous. Ce ne sont pas les voyeurs, mais les MDF irrespectueux la bite à la main qui nous avaient dérangé, et surtout leurs commentaires à la con.
Il est certain qu’aujourd’hui je ne vois plus les choses de la même façon, mais les MDF me dérangent toujours un peu. Que font ils dans le milieu Libertin ? A part du tort aux Hommes seuls, je me le demande.
Nous avons aujourd’hui trouvé les Clubs qui nous conviennent et avons eu le plaisir de rendre à Sophie et Bernard le «service» qu’ils nous avaient rendu en leur faisant découvrir un Club qu’ils ne connaissaient pas et où nous avons nos habitudes. Merci à eux, ils liront sans doute ce récit et se reconnaîtront.
Nous sortons en général deux fois par semaine et des fois plus, et depuis Février 2009 nous avons fait beaucoup de chemin et rencontré beaucoup de monde, car par chance nous ne sommes pas arrêtés sur cette mauvaise expérience. Nous en avons même fait une pire, si, si je vous assure c’est possible. Pour ne pas vous laisser mourir idiot c’était dans un Club des Landes, mais c’est un récit que je ne ferai pas.

Effectivement, ce ne fut pas uen soirée réussie, mais de là à parler de catastrophe? Il est vrai qu'en terme de première soirée ça ne donne pas une bonne impression...
RépondreSupprimerPar contre je suis sidérée, il est autorisé de sexer, enfin surtout, d'éjaculer, dans le jacuzzi?? Ça ne me semble pas très hygiénique tout ça :S Au Fun on voit souvent des gens coquiner dans le jacuzzi même si c'est explicitement interdit, mais il ne voit pas jusqu'à la jouissance... il me semble...
En premiere soirée on a vu mieux c'est sûr. Pour repondre à ta question, oui il est autorisé de sexer dans le jacuzzi dans ce Club. Par contre je me laisse aller en elle sur ce coup, pas dans l'eau...
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